Hojicha latte - Aromandise

Matcha au Japon : comprendre la tension, préserver la qualité et découvrir des alternatives

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Chapeau ! Lorsque vous savourez un bol de matcha japonais, vous découvrez bien plus qu’une simple poudre de thé vert.
Vous goûtez à un héritage artisanal, à la rencontre d’un terroir unique, d’un savoir-faire ancestral et d’une tradition japonaise qui séduit aujourd’hui le monde entier.
En 2024–2025, le matcha n’a jamais été aussi prisé : symbole de bien-être, de beauté naturelle et de créativité culinaire.

En 2024–2025, l’attrait mondial pour le thé vert en poudresanté, cuisine créative, esthétique green, s’accompagne d’une réalité : une filière artisanale qui ne s’industrialise pas d’un claquement de doigts. 

Résultat : prix à la source en hausse, disponibilités plus volatiles, et nécessité de préserver les terroirs qui font la singularité du matcha japonais.

Chez Aromandise, nous importons du matcha au marché français depuis plus de 20 ans. Grâce à nos partenariats historiques à Uji (Kyoto), berceau du matcha, nous préservons la qualité et l’authenticité de cette poudre d’exception.
Et parce que le Japon regorge de trésors à découvrir, nous proposons également des alternatives japonaises complémentaires : le Hōjicha en poudre et le Kuwa Matcha (feuilles de mûrier).

Le matcha japonais en 2025 : entre succès mondial et tensions sur la filière

La demande mondiale continue de croître à un rythme impressionnant. Plusieurs études estiment un marché entre 6,2 milliards de dollars en 2030 et 8 à 8,5 milliards de dollars à l’horizon 2032–2033, confirmant l’engouement durable pour le matcha, ses usages modernes et sa symbolique zen.

En parallèle, l’offre reste structurellement artisanale. Produire un matcha de qualité requiert l’ombrage des plantations pendant plusieurs semaines, la transformation en tencha (feuilles étuvées, séchées, ébranchées),
puis un broyage à la meule si lent qu’il ne produit qu’environ 30 g par heure. Ce processus délicat explique tout autant la magie du matcha que ses limites d’échelle.

Le “nerf de la tasse” : le tencha

Le tencha est la matière première du matcha.
Obtenu après étuvage et séchage des feuilles, puis retrait des nervures et des tiges, il est ensuite broyé avec une extrême finesse, environ 10 à 20 µm. Cette finesse conditionne en grande partie la texture et la mousse qui est obtenue après avoir fouetté le Matcha, mais surtout la sensation en bouche. (à noter que l’obtention de la mousse est aussi beaucoup conditionnée par la concentration en acides aminés dans le thé vert)..

En 2025, les tensions sur la filière se sont accentuées : lors des enchères de Kyoto (mai 2025), le tencha a atteint un record de 8 235 ¥/kg, une hausse marquée par la rareté des volumes et la concentration des savoir-faire au Japon.

Terroirs, volumes et prix : ce que disent les chiffres

La production de thé vert brut (aracha) se concentre principalement à Shizuoka (38 %) et Kagoshima (34 %),
suivies de Mie (7,6 %)Kyoto ne représente que 3,5 % du volume total, mais reste le référentiel qualitatif du matcha japonais grâce à ses terroirs historiques, notamment Uji.

L’année 2025 restera une année pivot : à Kyoto, le record de 8 235 ¥/kg s’est accompagné de fortes hausses régionales (+133 % à Kagoshima, +100 % à Shizuoka), confirmant une tension exceptionnelle à la source.

Le segment bio (JAS) poursuit sa progression : environ 8 380 tonnes de thés verts bio ont été produites en 2023,
dont près de 3 000 tonnes exportées (≈ 36 % du total, 62 % à destination des États-Unis).

Aromandise : préserver la filière et l’expérience en tasse

Depuis plus de 20 ans, Aromandise s’est engagée pour une filière d’excellence à Uji (Kyoto). Ce partenariat bio historique repose sur une parcelle prestigieuse dédiée et un lien direct entre terrain et transformation.

Cette collaboration de long terme nous permet de sécuriser les volumes et la qualité tout en accompagnant les producteurs face à l’évolution du marché. Une approche responsable et équilibrée, destinée à préserver la filière
sans altérer l’expérience des amateurs de Matcha en France.

Des alternatives japonaises au Matcha

Hōjicha en poudre

Le Hōjicha est un thé vert torréfié au profil caramel-noisette, très accessible et une teneur en caféine plus faible, parfait pour les dégustations de fin de journée. Traditionnellement consommé sous forme d’infusion, nous le proposons également sous forme de poudre. 

Broyé finement, il se prépare avec les gestes du Matcha, dans son usage : latte, pâtisserie, topping… et dans sa préparation : avec un fouet chasen, une cuillère chashaku et un bol chawan

Tout en apportant une douceur grillée et boisée, un excellent terrain de jeu pour les amateurs curieux. Ses saveurs sont tout à fait adaptées aux personnes qui souhaiteraient réduire leur consommation de café, tant elles rappellent les accords torréfiés du cacao ou du café.

Kuwa Matcha (feuilles de mûrier)

Le Kuwa Matcha ce sont des feuilles de mûrier blanc, broyées très finement (ordre de 10–18 µm), à la tasse herbacée umami, naturellement sans caféine. 

On y retrouve le rituel de la préparation du Matcha. Le Kuwa Matcha est tout à fait adapté à une consommation en latte, smoothie, pâtisserie…avec un profil doux et polyvalent. 

Ceux qui l’ont goûté apprécient sa saveur presque naturellement sucrée, plus accessible que les saveurs d’un Matcha, plus affirmées ! Le Kuwa Matcha est une boisson bien être et un super ingrédient du quotidien. 

La consommation du Kuwa Matcha est d’ailleurs plus ancienne que la consommation du thé vert au Japon ! Historiquement, c’est une boisson consommée par les classes populaires au Japon, qui le dégustent avant et après les repas car ils lui prêtent des vertus digestives et une richesse nutritionnelle.

Idées recettes express

  • Hōjicha-latte : 1 g de poudre + 60 ml d’eau à 80–85 °C,
    compléter au lait ou lait végétal.
  • Kuwa-latte : 1 g + 60 ml d’eau à 75–80 °C,
    compléter au lait d’amande.
  • Pâtisserie : sablés “Hōji”, cake marbré matcha/Hōji,
    financiers “Kuwa”.
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