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Vive le mois d’Août ! Cette année après les événements de Juillet avec une Coupe du Monde mémorable pour les bleus, on continue les festivités en France et au Japon pour profiter du dernier mois où les beaux jours s’invitent.

Le festival « Obon »

Au Japon, les festivals et les feux d’artifices s’enchaînent, dont celui du Obon, qui célèbre et honore les ancêtres. Car au mois d’août au Japon, on rend hommage à l’esprit de nos ancêtres et aux sacrifices qu’ils ont fait pour les nouvelles générations. On rend visite à la pierre familiale au cimetière. La sortie au cimetière est un moment de convivialité, où on visite ses proches qui sont partis et à qui on raconte les dernières nouvelles !

« Bon Odori » la danse de l’été

Le Bon Odori, la danse de l’été est une danse traditionnelle variant en fonction des régions du Japon. Les danseurs sont tous habillés en yukata (kimono d’été).

Les festivals au Japon, c’est aussi les animations, la pêche aux poissons rouges pour les enfants (avec une petite coupelle en métal), les finger food d’été et surtout les Kakigori ! Le Kakigori, c’est la version japonaise du granité, en moins sucré et plus rafraîchissant : de la glace pilée comme de la neige, un filet de sirop de matcha, fraise, ou encore de melon, hmm !

N’oubliez pas les Encens d'été spirales qui se prêtent parfaitement à la saison et aux soirées en extérieur ! Accueillez les rares brises rafraîchissantes avec les jouets du vent. En forme de poisson rouge, s’il vous plaît ! Il fait encore chaud en cette période, et pour que votre intérieur sente bon préférez les senteurs fraîches de l’encens Aqua ou fruitées de l’encens Figue. Sans oublier de délicieuses tisanes, thés ou Rooibos glacés pour s’hydrater avec plaisir ! Pour parfaire le tout, assaisonnez vos plats avec les Cristaux d’Huiles Essentielles mélange Provençal qui mettra une touche sudiste dans vos plats.

 

Voilà un petit conte traditionnel japonais de saison !

Il y a bien longtemps, vivait un corbeau. A cette époque, les corbeaux ne portaient pas une robe de plume d’un noir profond, non ! A une époque où tous les autres oiseaux de la forêt n’arboraient que des plumes de couleur austères, le Corbeau, lui, était doté de magnifiques plumes chatoyantes, aussi éblouissantes qu’un arc-en-ciel !

Que ce soit au soleil, sous la grisaille ou sous la pluie, son manteau de couleurs vives miroitait d’un éclat sans pareil ! Et toute la journée et la nuit, le Corbeau se pavanait, conscient de sa magnificence et jubilant d’être le seul de la forêt à arborer un magnifique plumage. Et tous les autres devenaient tristes et envieux de sa belle robe.

Le Corbeau se réjouissait de voir leurs mines déconfites, et s’amusait à chantonner : « ah, un bel oiseau tel que moi ne dit sûrement pas se dissimuler dans les bois ! »

Un jour, exaspéré, le Martin-Pêcheur, habillé d’une robe d’un noir profond, leva les yeux au ciel. Connu pour sa grande patience, et aussi imperturbable qu’il était, il finit par ne plus supporter les piques lancées par le Corbeau. Un jour, durant une belle journée d’été, il en eut assez.

Il appela le Corbeau : « Qu’il fait chaud aujourd’hui ! Mr Corbeau, venez donc vous baigner dans la rivière ! »

Sans perdre un moment il le rejoignit. Les deux oiseaux se défirent alors de leurs manteaux de plumes respectifs et plongèrent gaiement dans la rivière.

Au bout d’un certain temps, le Martin-Pêcheur finit par s’écrier : « Une affaire urgente m’attend ! pardon mais je dois m’en aller. »

Le Corbeau, vexé, et détestant être seul, pataugea un moment puis sortit de l’eau en bougonnant.

Quelle ne fut pas sa surprise de trouver sur la berge, non pas son beau manteau de plume chatoyantes, mais celui d’un noir profond !

De rage, le Corbeau se vêtit du plumage sombre et huileux, et hurla jusqu’à s’en casser la voix et à qui voulait l’entendre, la supercherie dont il avait été victime. Mais malheureusement… à trop se moquer de ses congénères, Corbeau n’avait pas un seul ami sur qui se reposer.

Et aujourd’hui encore, les patients et discrets martin-pêcheur portent toujours leur robe de plumes chatoyante, tandis que les corbeaux pleurent encore à grands cris leur beauté perdue.